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C’est à juste titre que l’Eire, tel est son ancien nom celte, est appelée l’île d’Émeraude. L’intense couleur verte du trèfle est le produit d’un climat doux, humide et changeant, dû aux systèmes dépressionnaires atlantiques qui balaient sans cesse l’une des îles les plus occidentales d’Europe. Tantôt un front chaud surgi de l’océan, recouvre tout le pays d’un voile épais de nuages bas, tantôt arrive un front froid avec des averses drues et un ciel clair qui donne au paysage un chatoiement de brillantes couleurs.

L’Irlande a pour symbole le trèfle symbolisant la Trinité chrétienne et la harpe comme la brasserie Guinness.

Sauf les pubs, l’Irlande a beaucoup changé depuis 30 ans, le pays témoigne d’un remarquable dynamisme démographique et économique. L’Irlande, membre de la CEE depuis 1972-1973, bénéficiait de subventions communautaires pour la modernisation de son agriculture. Les mesures favorisant l’implantation de sociétés étrangères ont connu un réel succès. Ces firmes ont développé une industrie légère, électronique, médico-pharmaceutique et électrique venant s’ajouter aux activités traditionnelles nationales (agroalimentaire, textile, confection).

L’île est aujourd’hui moins peuplée qu’au début du XIXe siècle.

Un gaeltacht, qu’est ce que c’est ? c’est une de ces très antiques régions d’Irlande, enclaves plus ou moins grandes, assez isolées les unes des autres, où le vieux parler des Gaëls, des Irlandais des débuts, demeure la langue habituelle et où la tradition fondamentale irlandaise et préservée est défendue. Jusqu’au XVe siècle, l’Irlande ne connaissait qu’une langue. Ensuite, l’imposition des lois anglaises amena une certaine bourgeoisie à utiliser celle de l’occupant. Dès lors, la seule façon de s’élever dans l’échelle sociale était de parler anglais. Après l’indépendance, on fut amené à faire de la survie de la langue, l’une des bases de la politique nationale. Aujourd’hui on compte environ 70 000 Irlandais qui s’expriment presque uniquement en gaélique.

L’agrément de petites cités comme Killarney au milieu de ses lacs, Tralee célèbre pour ses roses, Westport. Le charme Irlandais, ce sont les bourgs et les villages. Il y a une école irlandaise comme on parlerait en art des écoles flamande et espagnole

Dans l’histoire de l’Irlande, il a 3 îles : celles d’Aran. Elles se nomment Inisheer, Inishmaan et Inishmore et ont chacune, quelques centaines d’habitants. Ce sont les pulls, les plus beaux d’Irlande, qui allaient contribuer à sauver les îles de la désertion.

À Inishmore, se trouve le petit port de Kilronan. Kil signifie église et Ronan est le nom d’un saint et d’un monastère dont il ne reste qu’un puits. Beaucoup de villages commencent par Kil.

L’Irlande n’a qu’une légende qui entrera dans l’histoire au Ve siècle, lorsque l’effondrement de l’Empire d’Occident pousse jusque chez elle, les premiers évangélisateurs. Parmi eux, Saint-Patrick (nommé par saint Germain, évêque d’Auxerre, dans l’Yonne, pour accomplir justement cette mission en Irlande) dont la fête le 17 mars est devenue fête nationale irlandaise.